Cuprins
- BANQUE MONDIALE — RAPPORT ANNUEL 2011
- TABLE DES MATIÈRES
- • Le rôle de la BIRD
- • Le rôle de l’IDA
- Prêts de la Banque mondiale par thème et par secteur,
- Exercices 06–11
- Résumé d’exploitation, Exercice 11
- Chapitre 1
- • Orientations pour l’après-crise
- Chapitre 2
- • Les régions
- Afrique
- Asie de l’Est et Pacifique
- Europe et Asie centrale
- Amérique latine et Caraïbes
- Moyen-Orient et Afrique du Nord
- Asie du Sud
- Chapitre 3
- • La Banque mondiale
Extras din proiect
LE RÔLE DE LA BIRD
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) est une coopérative de développement international appartenant aux 187 pays qui en sont membres. Elle aide ses membres à promouvoir la croissance équitable et durable de leur économie nationale et à trouver des solutions aux problèmes régionaux et mondiaux urgents qui se posent en matière de développement économique et dans d’autres domaines importants, tels que la viabilité environnementale. La Banque a pour mission fondamentale d’éradiquer la pauvreté et de rehausser les niveaux de vie, et les moyens qu’elle met en œuvre à cette fin consistent principalement à fournir des prêts, des instruments de gestion des risques et des conseils dans des disciplines liées au développement et à l’environnement, et à coordonner les ripostes aux défis de portée régionale ou mondiale.
Les engagements et les services financiers de la BIRD
Les nouveaux engagements de prêt de la BIRD ont représenté 26,7 milliards de dollars au titre de 132 opérations pour l’exercice 11, soit un montant nettement supérieur à la moyenne historique (13,5 milliards de dollars sur la période couverte par les exercices 05–08). Ce résultat fait suite au montant record de 44,2 milliards de dollars enregistré durant l’exercice 10 qui a coïncidé avec le plus fort de la crise. Les nouveaux prêts sont allés pour la majeure partie à la région Amérique latine et Caraïbes (9,2 milliards de dollars), suivie par l’Asie de l’Est et le Pacifi que (6,4 milliards de dollars) et la région Europe et Asie centrale (5,5 milliards de dollars). Au plan sectoriel, c’est le secteur Droit, justice et administrations publiques qui a reçu la part la plus importante des engagements (22 %), suivi par les secteurs Transports (19 %), Énergie et mines (17 %) et Santé et autres services sociaux (17 %). Au plan thématique, les plus gros engagements sont allés aux thèmes Finances et développement du secteur privé (5,6 milliards de dollars), Gestion de l’environnement et des ressources naturelles (5 milliards de dollars), et Protection sociale et gestion des risques (3,9 milliards de dollars).
La BIRD offre également des produits qui permettent à ses clients definancer efficacement leurs programmes de développement et de gérer les risques associés aux fluctuations des monnaies, des taux d’intérêt et des prix des produits de base, ainsi que les risques liés aux catastrophes naturelles. Au cours de l’exercice 11, le service de la Trésorerie de la Banque a exécuté pour le compte de ses États membres des transactions de couverture d’un montant équivalant à la contre-valeur de 5,6 milliards de dollars, dont des opérations de couverture sur taux d’intérêt pour une contre-valeur de 5,5 milliards de dollars et des opérations de couverture sur taux de change pour une contre-valeur de 60 millions de dollars (conversions en monnaie nationale dans tous les cas). Il a également exécuté des opérations de swap d’un montant total équivalant à la contre valeur de 6,8 milliards de dollars afin de maîtriser les risques pesant sur son bilan. En outre, le service de la Trésorerie a exécuté des transactions de swap représentant la contrevaleur de 2,5 milliards de dollars au titre de la Facilité financière internationale pour la vaccination et de 7,2 milliards de dollars pour l’IDA, respectivement.
Les ressources de la BIRD
La BIRD se procure l’essentiel de ses ressources en émettant des obligations sur les marchés internationaux des capitaux. Durant l’exercice 11, elle a ainsi levé des fonds représentant la contre-valeur de 29 milliards de dollars via l’émission de titres de créances dans 26 monnaies. Parce qu’elle est bien cotée sur les marchés des capitaux et que son assise financière est solide, la BIRD a pu emprunter d’importantes quantités de fonds à des conditions très favorables malgré la volatilité des marchés. La solidité de la Banque tient à la prudence de ses politiques et de ses méthodes financières, qui lui permettent de maintenir une excellente cote de crédit. La BIRD est une institution coopérative et, à ce titre, elle cherche non pas à maximiser son profit, mais à dégager un revenu suffisant pour préserver son assise financière et soutenir durablement ses activités de développement.
Le revenu disponible de la BIRD est passé de 764 millions de dollars au titre de l’exercice 10 à 996 millions de dollars pour l’exercice 11. De par sa mission de développement, la BIRD est particulièrement exposée au risque-pays inhérent à son portefeuille de prêts et de garanties. Le ratio des fonds propres aux prêts et placements à long terme est un indicateur synthétique de la capacité de l’institution à assumer ces risques. La Banque suit attentivement l’évolution de cet indicateur en tenant compte de ses perspectives financières et des risques auxquels elle s’expose. Au 30 juin 2011, ce ratio était de 28,7 %. Pour renforcer la capacité financière de la BIRD, le Comité du développement a entériné une série de mesures, en particulier une augmentation générale de capital et une augmentation sélective de capital d’un montant total de 86,2 milliards de dollars, qui généreront 5,1 milliards de dollars de capital libéré, et le Conseil des Gouverneurs a approuvé
en mars 2011 les résolutions relatives à ces augmentations de capital.
LE RÔLE DE L’IDA
L’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, est la source multilatérale de financements concessionnels la plus importante au monde. Ses concours soutiennent les efforts déployés par les pays pour stimuler la croissance économique, faire reculer la pauvreté et améliorer les conditions de vie des pauvres. Durant l’exercice écoulé, 79 pays étaient admis à bénéficier de l’aide de l’Association.
Les engagements financiers de l’IDA
Les engagements de l’IDA au titre de l’exercice 11 ont atteint 16,3 milliards de dollars, dont 13,45 milliards de dollars de crédits et 2,82 milliards de dollars de dons. La majeure partie des ressources est allée à l’Afrique, qui a reçu 7,0 milliards de dollars. L’Asie du Sud (6,4 milliards de dollars) et la région Asie de l’Est et Pacifi que (1,6 milliard de dollars) ont aussi bénéficié d’une part importante des engagements. Les principaux bénéficiaires ont été le Bangladesh (2,1 milliards de dollars) et l’Inde (2,1 milliards de dollars).
Les engagements au titre des infrastructures ont augmenté pour s’établir à 6,9 milliards de dollars durant l’exercice écoulé, en progression de 28 % par rapport à l’exercice 10. Un appui substantiel a par ailleurs été accordé aux secteurs Droit, justice et administrations publiques (3,7 milliards de dollars) et Santé et autres services sociaux (2,2 milliards de dollars). Au plan thématique, la part la plus importante des engagements de l’IDA est allée aux thèmes Développement rural
(3,0 milliards de dollars), Finances et développement du secteur privé (2,4 milliards de dollars) et Développement urbain (2,0 milliards de dollars).
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