Sociologie de la Postmodernite - Click

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Le film ,,Click’’ met en discussion le rapport work et life.Le film presente la vie de Michael Newman(Adam Sandler) qui est un jeune architecte qui travaille comme un forcené en espérant que son patron reconnaîtra enfin sa valeur, mais il se l'est juré : plus tard, quand il en aura le temps, il s'occupera enfin de sa femme et de ses deux enfants.Après une nouvelle nuit blanche, épuisé, Michael s'énerve parce qu'il n'arrive même plus à distinguer laquelle de ses télécommandes met la télévision en marche. Il décide alors de se procurer une télécommande universelle qui lui permettra de commander tous ses appareils Il rentre si fourbu qu'il se trompe de télécommande, actionnant la porte du garage quand il veut allumer la télé. Un soir, un inventeur un peu zinzin (Christopher Walken, en roue libre) lui tend une télécommande capable d'influer sur le cours des événements, mais omet de lui conseiller de ne pas abuser de la touche "avance rapide".Celle qu'il va trouver est un modèle unique, fait pour lui changer la vie. Très vite, Michael s'aperçoit que ce petit bijou a des capacités extraordinaires, comme de baisser le son du chien, de faire une vraie pause ou de passer en avance rapide sur une querelle avec sa femme. Michael contrôle désormais tout son univers, et les possibilités semblent infinies. Mais la télécommande possède aussi des fonctions dont Michael ignore tout et qu'il ne va pas tarder à découvrir. De cette resucée de La Peau de chagrin à l'ère du zapping aurait pu découler une satire sociale délirante. Mais Frank Coraci bâtit une fable lourdingue, à forte tendance régressive, qui recycle paresseusement recettes éculées et vieilles gloires de la télé (David Hasselhoff, Henry Winkler) et s'achève sur une pirouette narrative archiconvenue.

Click est une comédie familiale bourrée d’idées ingénieuses (le principe de pouvoir contrôler sa vie avec une télécommande en est une) et qui bénéficie de tout le charisme et de toute la gouaille de son acteur principal. Ce dernier ne se gênera pas pour mettre en scène sa propre mort dans un final très émouvant. L’humour, même s’il n’est pas omniprésent est comme souvent chez Adam Sandler très gras et craspec donc génial (voir les multiples « altercations entre Adam Sandler et son voisin de 7 ans). Ce n’est pourtant pas seulement l’humour qui emporte les suffrages mais également les moments plus tendres (jamais larmoyant) comme quand, par exemple, Adam Sandler se rend compte qu’il n’a pas profité de sa vie et qu’il est passé à côté de nombreux moments important comme la mort de son père.

Le film propose en plus une galerie de seconds couteaux assez étonnante et, au final, très pertinente : la charmante Kate Beckinsale (sous exploitée malgré tout), le génialissime Christopher Walken en ange de la mort et en vrac, Henry Winkler (oui oui Fonzy de Happy Days) ou encore Sean Astin (oui oui le Sam Gamejie de la trilogie du Seigneur des Anneaux). On notera pour finir la présence improbable mais réjouissante de David Hasselhoff.

On se proposer de voir, dans une lumière postmoderne, comment, dans ce film, le personnage principale réussit à gérer l’équilibre entre leur vie personnelle et leur métier. Nous allons essayer de démontrer en fait que le travail, malgré les essais des individus, réussit à dominer la vie personnelle et à lui imposer certains cadres dans lesquels cette dernière va devoir se dérouler.

Le cas de Michael Newman est représentatif pour la majorité des américains dans la société actuelle qui est un monde de la flexibilité et c`est justement cette flexibilité qui crée l`anxiété. L`individu ne sait pas quels risques s`assumer et quelle route professionnelle choisir. Dans ce monde incertain, le problème qui se pose est comment protéger les relations familiales. Ceci est le problème de Michael Newman: comment réunir sa famille, mais aussi garder son emploi. D`un coté, les parents veulent passer plus de temps avec leurs enfants, mais, de l`autre coté, il savent que le seul moyen pour leurs offrir une bonne vie est de travailler plus et de se repousser moins. Paradoxalement, dans la perspective de l`enfant, l`absence paternelle est ce qui fait que sa vie soit malheureuse. Ceux-ci sont les blessures de classe cachées, décrites par Sennett et Cobb dans le livre qui porte le même titre. Les deux écrivains sociologues se sont impliqués, dans les années `70, dans une démarche centrée sur l`analyse des interviews avec des personnes de la classe ouvrière pour déterminer la vie et les conflits des individus qui se trouvent proche de la base de l`escale occupationnelle. Pour ces ouvriers, le travail est vu comme un sacrifice qu`ils font pour leurs familles.

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